Le fameux sujet du droit à l'image... Sans tomber dans la paranoïa, il est un sujet à ne pas négliger. Gage d'une
certaine éthique du photographe, il engage ce dernier sur le devenir de vos clichés.
Diffusion & droit à l’image
Cet article n’est pas écrit par un juriste. Il n’a aucune valeur juridique. Il est le résultat de recherches, de renseignements pris auprès de professionnels et juristes rencontrés au cours de conférences sur ce thème.
L’objet de cette page est de vous présenter les principaux points à retenir dans le cadre d’images prises lors de nos séances.
Que deviennent vos photos ?
Question légitime, qui à défaut de mettre posée, est toujours abordée lors de nos rencontres. A l’heure des réseaux sociaux, le « droit à l’image » n’a jamais autant été fragilisé. Une soirée entre amis et sans même vous demander votre avis, vous voilà exposé(e) à tout va sur le net. Les photos réalisées deviennent ce que vous souhaitez qu’elles deviennent. En clair, elles ne seront pas diffusées sans un accord écrit.
Qu’est-ce que le droit à l’image ?
Le « droit à l’image » n’existe pas en tant que tel. Cette notion est née de jurisprudences, de textes nationaux et Européens dont l’objet est d’assurer le respect à la vie privée.
Pourquoi un droit à l’image ?
Pour me protéger, pour Vous protéger. L’accord écrit fait souvent peur, il rend méfiant les personnes. A tort. Cela est gage de qualité et de sérieux du photographe. Il démontre un état d’esprit de la pratique photographique. Il engage juridiquement l’auteur des photos sur le devenir des clichés réalisés.
Existe-t-il un document type ?
Il n’existe pas un document officiel. L’écrit que je vous présente reprend des éléments conseillés par les juristes. Autours de ces recommandations, des conditions supplémentaires que j’ai personnellement ajouté et détaillé pour clairement établir le périmètre de diffusions des photos.
Quelles photos seront diffusées ?
Si aucune réserve de votre part sur l'accord écrit, elles peuvent toutes l’être. Sauf à ce que nous ayons ensemble, ajouté des conditions limitatives supplémentaires (exemple : image en sous vêtements autorisées visage non reconnaissable).
En conclusion
Se poser des questions sur le sujet est légitime. Il ne faut cependant pas tomber dans l'hyper-méfiance et imaginer les scénarios les plus terribles. Une séance photos doit avant tout rester un moment de plaisir, un moment de satisfaction personnelle. Il ne peut y avoir de séance réussie sans un climat de confiance.
Pour finir sur ce chapitre, ci-dessous les conseils que je prodigue, surtout à mes plus jeunes modèles féminines :
Enfin, l'autorisation de diffusion de vos photos ne doit pas être une condition à la séance . Vous ne souhaitez pas donner votre accord à la diffusion des clichés, cela est votre droit. Il est important que cela soit écrit. Ne pas l'écrire revient à un consentement implicite de votre part.